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De nombreux instituts pour non-voyants ont participé aux troisièmes journées d’études organisées par la Ligue braille du Maroc sous le thème “Education, formation et qualification des non-voyants". L’occasion de débattre des blocages qui entravant la scolarisation, la formation et l’intégration des handicapés visuels. La plupart des participants, se sont élevés contre l’archaïsme des outils didactiques qui sont toujours en usage pour l’éducation des handicapés visuel, dont la fameuse méthode braille, l’insuffisance des programmes et méthodes d’enseignement et leur inadaptation à la situation des handicapés visuels. Au menu, d’autre griefs comme l’absence de bibliothèques sonores et en braille et des journaux et revues pour non-voyants, le manque de salles et espaces pour les activités de loisirs, d’éducation physique et de sports et l’absence des matières d’enseignement scientifique.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y aurait 180 millions des handicapés visuel dont 60 % en Afrique, en Chine et en Inde. Pour l’OMS, qui a lancé avec le concours d’ONG internationales, un programme concerté d’action mondiale vision 2020, la cécité n’est pas toujours inexorable. En effet, 80 % de cas de cécité dans le monde peuvent être évités. Notamment ceux dus à la cataracte dont souffrent plus de 50 % de non-voyants sur la planète.
En conclusion les recommandations ont porté sur la nécessité de rendre obligatoire la scolarisation d’enfants non-voyants et malvoyants et de généraliser l’enseignement pour les handicapés visuels dans la perspective de leur intégration.
Au Maroc, où les jeunes déficients visuels scolarisés en milieu ordinaire restent des exceptions l'analyse est similaire. "Il est nécessaire que les enseignants connaissent tous le Braille et ce n'est pas le cas", estime Fatima-Zohra Täifor, professeur de Français au Maroc.
En termes de scolarisation, dans la plupart des pays du monde, le milieu dit ordinaire, avec des élèves voyants, arrive en tête.