Simon Gray (g), directeur du Département Maghreb de la Banque mondiale (BM), Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances, et Mohamed El Ouafa, ministre de l'Education nationale, mardi à Rabat, lors de la cérémonie de signature du deuxième prêt de la BM en appui aux réformes du système éducatif au Maroc./ MAP
Simon Gray (g), directeur du Département Maghreb de la Banque mondiale (BM), Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances, et Mohamed El Ouafa, ministre de l'Education nationale, mardi à Rabat, lors de la cérémonie de signature du deuxième prêt de la BM en appui aux réformes du système éducatif au Maroc./ MAP
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La Banque Mondiale (BM) a accordé au Maroc, mardi à Rabat, un deuxième prêt d'un montant de 100 millions de dollars (environ 859 millions de dirhams), en appui aux réformes du système éducatif.
Signé par le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka, et le directeur du Département Maghreb de la Banque mondiale, Simon Gray, ce prêt de politique de développement pour l'éducation (PPD2-Education) vise à renforcer le cadre institutionnel du secteur de l'éducation.
Un renforcement qui se fera à travers une série de mesures, dont l'amélioration de l'accès à l'éducation, l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage au niveau primaire et secondaire et la décentralisation de la gouvernance du secteur.
Après avoir mis en relief les progrès réalisés par le Maroc en matière d'éducation nationale, M. Gray a relevé les besoins du Royaume en la matière, notamment l'adéquation des programmes scolaires avec les compétences à acquérir dans un monde moderne, la meilleure qualification du corps enseignant et le financement qui met l'accent sur l'efficience.
Pour sa part, M. Baraka, a souligné que les actions prioritaires de ce prêt sont articulées autour de trois axes. Le premier axe est de rendre effective l'obligation de scolarité jusqu'à l'âge de 15 ans, le deuxième est d'affronter les problématiques transversales du système, et le troisième est de se donner les moyens de réussir, à travers le renforcement de la performance, la promotion de la transparence et la garantie des responsabilités.
De son côté, le ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, a relevé que ce prêt porte sur l'amélioration de la qualité de l'éducation qui constitue une priorité pour le gouvernement.
Source"aufait"